Les différents métiers dans le secteur du paramédical
17 juin 2022
Les différents métiers dans le secteur du paramédical De manière générale dans le secteur médical, de nombreux métiers existent et ont pour finalité de soigner
De manière générale dans le secteur médical, de nombreux métiers existent et ont pour finalité de soigner les patients, mais d’autres métiers plus spécifiques entrent aussi en jeu et se concentrent plus sur le quotidien, l’hygiène et le confort. C’est en ce sens que sont présentes dans les établissements de soin des personnes dont le métier appartient au secteur paramédical. Leur action est donc indispensable pour assurer les soins réguliers et libérer du temps aux médecins, mais aussi pour assurer le bien-être aussi bien des plus petits que des personnes âgées en perte d’autonomie par exemple.
Le métier d’auxiliaire de puériculture est une fonction principalement tournée vers l’accompagnement des enfants avant l’âge de trois ans. Ce métier peut ainsi s’effectuer en centre hospitalier, en crèche ou halte-garderie mais aussi en PMI (centre de protection maternelle et infantile).
Pour ce qui est de l’hôpital, l’auxiliaire de puériculture aura à sa charge l’hygiène du bébé mais aussi l’entretien de sa chambre. Il devra donc se destiner à des services de jour comme de nuit, mais doit aussi s’attendre à exercer durant les week-ends, tout en apportant aux jeunes parents des conseils pour les soins les plus courants qu’ils auront à faire.
Dans les crèches et halte-garderies, il devra ainsi être responsable de petits groupes d’enfants allant jusqu’à 3 ans pour leur proposer des activités ludiques et participer à leur éveil mais aussi surveiller leur hygiène corporelle et leur apprendre à se débrouiller par soi-même.
Dans les PMI, il assiste de manière générale aux consultations des médecins et apporte son aide en s’occupant des bébés et en s’assurant de leur bonne santé corporelle, mais apporte aussi son expertise aux parents et les conseille.
La formation pour devenir auxiliaire de puériculture se déroule sur un an, à la sortie du baccalauréat. Il s’agit ainsi d’une formation accordant le titre de DEAP (Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture) répartie sur 1 540 heures avec 770 h de cours théoriques dans un établissement spécialisé appelé IFAP (institut de formation d’auxiliaire de puériculture) et 770 h de stage qui permettent la mise en place des enseignements reçus et l’acquisition d’expérience sur le terrain.
Il existe ainsi en France une soixantaine d’établissements proposant ce type de formation, accessible sur dossier. Des allègements sont possibles pour certains titulaires de CAP ou bac professionnels délivrant un titre professionnel d’assistant de vie aux familles.
De manière générale, le salaire d’un ou une auxiliaire de puériculture (la profession est majoritairement féminine) dans la fonction publique territoriale est compris entre 1 600 € et 2 600 € brut mensuel.
Le métier d’aide-soignant est très important dans les cliniques, hôpitaux mais aussi dans les structures d’accueil et à domicile pour les patients. Un aide-soignant intervient sur le bien-être physique et psychique du patient, en passant par les soins de la vie quotidienne mais aussi en se mettant à l’écoute de ce dernier et de ses proches. Ce métier se destine à aider des personnes atteintes de maladies aiguës ou chroniques mais aussi des personnes âgées et handicapées ou encore des nouveaux-nés. Il s’agit donc d’un métier qui requiert une grande capacité d’adaptation et d’écoute, mais aussi d’observation afin d’être en mesure d’évaluer les situations pour détecter d’éventuelles anomalies.
La formation d’aide-soignant est une formation accessible même si l’on ne dispose pas de diplôme. Elle se déroule alors sur une durée de 1 540 heures de formation, réparties généralement équitablement entre connaissances théoriques avec des cours dans les instituts de formation (dont l’entrée se fait sur dossier et entretien), et des exercices qui permettent l’application des connaissances lors de stages et expériences sur le terrain.
La formation doit être réalisée dans l’un des 478 centres de formation d’aide-soignant (IFAS). Elle peut aussi être allégée pour des titulaires de bac professionnels bien spécifiques, comme les formations d’auxiliaire puériculture ou d’ambulancier par exemple.
Le salaire de l’aide-soignant qui exerce son métier en hôpital ou en EHPAD public est d’environ 1 607€ bruts mensuels en début de carrière, mais peut atteindre 2 830 € bruts mensuels en fin de carrière.
Le rôle d’un ergothérapeute consiste à apporter son aide, dans la vie de tous les jours, aux personnes aussi bien en situation de handicap (durable ou temporaire) qu’aux enfants qui présentent des difficultés d’apprentissage ou des retards de croissance, mais aussi aux personnes âgées qui peuvent perdre en mobilité et à qui il faut réapprendre les gestes du quotidien. L’ergothérapie vise la rééducation ou le réapprentissage. Le travail d’un ergothérapeute passe donc par des activités manuelles, des jeux et des aménagements spéciaux afin de permettre une mobilité optimale au patient, notamment à son domicile.
Le diplôme d’Etat d’ergothérapeute (DE) est obligatoire afin d’exercer ce métier. Il peut être obtenu dans des établissements spécialisés (IFE) via une étude de dossier et un entretien. Pour ce qui est de l’organisation de la formation, elle se déroule sur une période de trois ans, alternant à la fois cours théoriques et exercices pratiques lors de stages dans les établissements hospitaliers.
Il est cependant possible de ne pas avoir à passer l’examen d’entrée pour le diplôme d’ergothérapeute, dans le cas où une formation d’infirmier ou de sage-femme aurait été faite au préalable.
Dans la fonction publique hospitalière, les ergothérapeutes sont généralement rémunérés entre 1827 € et 3 383 € brut. Les revenus d’un ergothérapeute exerçant en libéral dépendent du nombre de patients qu’il suit, ils sont situés entre 2 000 € et 3 000 € brut environ.
Le métier d’infirmier est probablement le plus connu parmi le corps médical. Qu’il exerce en hôpital, en libéral ou à domicile, l’infirmier a pour rôle de « prodiguer des soins préventifs, curatifs ou encore palliatifs afin de maintenir et restaurer la santé des patients dont il s’occupe » selon l’OMS. Il s’agit là d’un métier qui engage une grande responsabilité et qui signifie des gardes de nuit comme de jour, durant les week-ends et les vacances. L’important est donc d’avoir une excellente condition mentale et une résistance nerveuse afin d’assurer des périodes longues et stressantes.
Le diplôme d’infirmier s’obtient après une formation de 3 ans après le baccalauréat. Suivie dans un Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). Cette formation est accessible sur dossier via Parcoursup ou par épreuve pour les candidats dont le statut relève de la formation continue.
Un infirmier en début de carrière qui exerce son activité dans la fonction publique verra son salaire se situer aux alentours de 1600 € brut environ. Celui-ci est évolutif en fonction de son expérience, mais aussi de son statut. En effet, il peut par exemple décider de suivre des formations complémentaires, comme celles d’anesthésiste ou d’infirmier de bloc opératoire.
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Nous aidons nos élèves à acquérir les compétences techniques et savoirs relatifs à leur futur métier, tout en mettant l’accent sur les qualités humaines indispensables à l’exercice de leur fonction.